Trans-apparences
T comme travail, celui que nous essayons de mettre en place ensemble, créatif, c'est essenciel pour nous, et artistique, enfin on essaie qu'il le soit...
A comme amour aussi indispensable que l'air et sans qui notre travail n'aurait pas sens
N comme naissance, car tout travail de création passe par des phases très similaires à celle de la venue d'un enfant : gestation, portage, grandissement, contraction, évolution, effacement, jaillement et laisser être...
S comme soudaineté impérilleuse, quand le travail surgit de lui-même, évidence de l'oeuvre
A comme après, après tant d'années de recherches et d'élucubration, quand le temps n'était pas encore à la réalisation, quand il y avait plein d'autres chemins à parcouvrir, tous aussi riches et constructeurs, comme un fil qui peu à peu construit la pelotte
P comme pas à pas, tous ceux qu'il a fallu faire pour arriver jusqu'à celui-là
P comme pas, tous ceux qui viendront continuer l'histoire et la faire vivre en elle-même
A comme amour toujours et encore, depuis bien longtemps et pour longtemps encore
R comme rire, râler, raturer, récurer, ranger, recommencer et toujours "raimer"
E comme enfants, des petits et des grands, cinq, en noir et blancs, pour une famille à découvrir entre les lignes
N comme nuages, ceux des jours opaques, sans soleil et sans mots, quand la transparence lumineuse a baissé la garde
C comme clin d'oeil, celui d'un blog qui se veut informel, petit éclat entr'ouvert sur notre travail
E comme évidences, celles dont il faut se défier, celles des apparences
S comme silence, car c'est là que tout s'écrit...
I.C. juin 2005. Atelier du Jardin Bleu